Festa do Peão Americana - Mon 1er rodéo !!!

Me voilà de retour sur mon blog pour un article sur ... le monde des cow boys. Vous pensez que je parle des USA, mais non, le Brésil a ses cow boys, les peãos (prononcer "pionz"). Et qui dit cow bys dit RODEO !

Donc voilà, mercredi 2 juin 2010, premier soir d'un week-end prolongé qui allait être chargé en boulot, j'ai décidé d'aller avec ma coloc préférée Cervicin et ses amis à la...

- 24º Festa do Peão de Americana -

Americana c'est le nom de la ville, c'est fou comme ça tombait bien !

Donc nous voilà partis ... en minibus, idée plus que géniale car les brésiliens ont une tendance fort facheuse à conduire en ayant bu, là au moins le chauffeur nous a attendu toute la nuit, SOBRE ! (en tous cas on l'espère !)

La joyeuse troupe dans notre "van".

On remarquera la splendide veste de l'école "ESALQ USP"...

Nous arrivons là et, surprise ...

...on se croirait à Disney Land !!!

Nous arrivons juste à temps pour ne pas rater la prière collective à "Nossa Senhora" Protectrice des Peãos. 10 min de chants de messe avec tous les "cow boys" enlevant leurs chapeaux, un coeur kitsh au milieu de l'arène s'ouvrant avec nuage de fumée pour libérer la chanteuse, bref...décalage total !

Voilà donc l'arène avec à droite à côté du cheval le splendide coeur (on le devine à peine),

et les "cow boys" (qui sont en fait des citadins nostalgiques ou venus pour boire et danser,

déguisés grâce à un chapeau et une chemise à carreaux... déçue !)

Ensuite petit coup de Rodéo, eh ben finalement c'est pas si fou, c'est super répétitif : le taureau sort en bondissant dans tous les sens (car on lui opprime les testicules...), le cow boy tient un peu, accroché d'une main au taureau et l'autre en l'air, puis soit tombe avant le temps autorisé (pas de chance!) ou tient et saute pour retomber sur ses pieds (classe!).

La par exemple il est déjà tombé...

et là non mais on voit pas bien !

Ensuite pour lancer ce que tout le monde attend, c'est à dire le show, et que c'est le premier jour, on a même le droit à un feu d'artifice !!!

Les cow boys font les choses en grand !

On nous prend même en photo !!! La classe...

De gauche à droite : Arnaud (un autre français), Cervicin (que je ne présente plus), Trupi-K et Paga-10 (de la K-la-bouço, República amie de Cervicin et oú habite Arnaud...oula, c'est plus très clair!)

Et enfin vient le show, car les cow boys ont leur musique, le SERTANEJO, qui apparement fut de la bonne musique, du genre musique populaire des USA, il y a une génération, mais qui aujourd'hui est devenu du "Sertanejo Universitaire", je vous laisse imaginer...

Ou plutôt non, allez sur YouTube et tapez "Jorge e Mateus" ou "Fernando e Sorocaba". De la pure musique pour étudiants plein d'hormones, avec des textes toujours super romantiques, dans un pays qui ne l'est pourtant pas.

Et pire : je m'y suis faite à force d'en entendre à fond tous les jours à la maison ... et maintenant je sais certaines chansons par coeur ! Quelle déchéance ! Mais en tout cas on s'amuse beaucoup plus quand on connaît les paroles !!! Et bien sûr vu qu'on est au Brésil, ça se danse, là pour le coup je ne suis pas du tout au point !

Voilà donc le super show de Fernando & Sorocaba,

avec (selon l'organisation), un public de 45.000 personnes (tout de même !)

Evidement pour couronner le tout il faut goûter à la pinga (alcool de canne à sucre), pour nous ce fut goût cannelle, le Brésil produit de bonnes choses tout de même !

Les français devant le stand à Pinga, heureux (en tous cas Arnaud)!

Bon évidement ça aurait été trop beau pour être vrai, ma lentille a commencé à me faire mal, du coup Cervicin m'a aidé à fendre la foule, borgne, pour trouver un endroit tranquille où troquer pour mes lunettes, qui tiennent mal, du coup j'ai du me résoudre à ne pas tenter le taureau mécanique... Snifff !

Et à 4h du mat, on n'en pouvait plus, on est allées dormir dans le van en atendant les autres qui sont revenus vers 5h, encore tous histériques, je ne sais pas où ces brésiliens trouvent toute cette énergie! Retour vers 6h30 à Piracicaba, où je retrouve mon lit chéri !!! Enfin !